Le Ksi-ik, créature insectoïde
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Le Ksi-ik, créature insectoïde
Bon retour, Survivants.
Je vois que vous tenez bon en attendant que le ciel s'éclaircisse. Voici des informations récupérées et encore une fois, communes à toutes les factions. Elles vous seront vitales, et vous y aurez eut accès si à un quelconque moment de votre existence vous avez fait partie d'une faction ou d'un groupe suffisamment imposant.
C'est le deuxième monstre déniché dans les papiers à disposition, mais c'est aussi un des plus dangereux. Vous avez à votre disposition un récit, un vague dessin, et un communiqué datant de l'an 6.
Pour toute information complémentaire, votre Faction vous répondra au possible grâce à ses propres connaissances.
Puissiez-vous vivre.
Je remercie Sly qui en tant que Créateur post-apocalyptique, a rédigé le Communiqué et a donné son avis sur certaines questions. Remerciements également à Ewakhine Do'Varden.
Toute critique sera entendue et méditée.
Merci de respecter l'univers.
Bien que je n'aie aucun droit sur mes oeuvres en les postant ainsi sur forum, merci de ne pas vous en servir sans me le demander au préalable.
Rappel : nous sommes en l'an 11
Je vois que vous tenez bon en attendant que le ciel s'éclaircisse. Voici des informations récupérées et encore une fois, communes à toutes les factions. Elles vous seront vitales, et vous y aurez eut accès si à un quelconque moment de votre existence vous avez fait partie d'une faction ou d'un groupe suffisamment imposant.
C'est le deuxième monstre déniché dans les papiers à disposition, mais c'est aussi un des plus dangereux. Vous avez à votre disposition un récit, un vague dessin, et un communiqué datant de l'an 6.
Pour toute information complémentaire, votre Faction vous répondra au possible grâce à ses propres connaissances.
Puissiez-vous vivre.
Je remercie Sly qui en tant que Créateur post-apocalyptique, a rédigé le Communiqué et a donné son avis sur certaines questions. Remerciements également à Ewakhine Do'Varden.
Toute critique sera entendue et méditée.
Merci de respecter l'univers.
Bien que je n'aie aucun droit sur mes oeuvres en les postant ainsi sur forum, merci de ne pas vous en servir sans me le demander au préalable.
Rappel : nous sommes en l'an 11
Dernière édition par Kastela le Dim 19 Mar - 16:33, édité 4 fois
Ksi-ik
Ksi-ik
Rencontre en quartiers souterrains
La pluie tombait depuis une heure, et si vous êtes encore en vie sur ce monde, vous le savez déjà : la pluie peut signer votre arrêt de mort. Qu'elle vous brûle la peau était un fait, une conséquence assez secondaire. Qu'elle vous force à vous cacher...
Était la plus désastreuse des conséquences. Bien entendu, il était utile d'avoir un abri, mais cet abri était problématique quand les autres monstruosités de ce monde souhaitaient aussi s'y abriter. C'était le cas si l'abri en question était un immeuble, une vieille maison, en bref, tout ce qui avait un toit. L’abri pouvait être bien pire si depuis toujours il avait été habité et l'était encore. C'était le cas de certains quartiers souterrains.
Ils le savaient, mais n'avaient pas eu d'autre choix. Enfin, ils avaient bien eu le choix d'y descendre, dans ce quartier souterrain : les deux compagnons de route étaient ce jour là censés explorer des lieux souterrains pour s'assurer justement de l'emplacement des endroits sûrs. Seulement, le temps avait rapidement tourné, les nuages avaient pointé sans même qu'ils puissent évidemment les voir, et il avait plu. Alexia l'avait entendu dès le début, ce petit son lointain alors qu'ils traversaient une rue noire - la plupart des ampoules avaient été récupérées par d'autres survivants, de même pour les générateurs. Yannick l'aurait entendu plus tard, pestant à outrance. Mais tant qu'à être coincés en bas, ces deux là avaient décidé d'aller jusqu'au bout de leur mission : ils n'avaient rien rencontré, et rester à ne pas bouger tel un morceau de viande hurlant "Mangez moi" leur semblait être la pire des idées.
Ainsi, ils cherchaient depuis déjà quelques dizaines de minutes des vivres, et pourquoi pas, quelques ampoules rescapées. En bas, on retrouvait surtout ce qu'étaient devenus les "nouveaux bidonvilles" depuis quelques années, et partout où les humains avaient été, la nourriture était trouvable. Alexia était particulièrement douée pour repérer cela. Voler, piller, c'était un don qu'elle s'était découvert après ce qu'elle appelait la grande Tragédie : elle n'avait été auparavant qu'une étudiante qui l'été amortissait les frais en vendant des beignets sur la plage. L'observation, la discrétion, et la vivacité étaient des qualités qu'elle avait su développer. Cela faisait un peu peur à son binôme qui parfois la perdait du regard alors que ni l'un ni l'autre ne souhaitait se séparer - cela signerait leur arrêt de mort même s'ils appréciaient accomplir leurs missions en petit comité. Lui, il avait été technicien de laboratoire, et aujourd'hui, il était surtout doué pour rationaliser et ne pas se laisser écraser par la terreur. Seulement cela ne suffisait pas toujours.
Lorsqu'ils eurent terminé de fouiller leur rue, leurs sacs pesant alors un peu plus lourd, ils décidèrent de tourner pour en emprunter une autre. Mais quelque chose était étrange, et ce n'était pas tant qu'ils n'avaient toujours rien rencontré. Chacun se mit à frissonner et à se méfier lorsqu'une forme noire entra dans leur champ de vision, en même temps qu'une odeur putride leur retournait l'estomac. La forme était immobile, fort heureusement, mais ils étaient bouche bée, yeux écarquillés. Ils auraient à ce moment prié pour trouver à leurs pieds une pile de rechange pour leurs lampes torches non alimentées, mais ce n'était pas si simple. Ils ne pouvaient qu'observer le désastre. Les deux pans de la rue étaient occupés par une masse épaisse qui parfois semblait battre comme un cœur. De longs filaments blancs, épais à leur base et plus fins à leur terminaison, semblait permettre au tout de rester accroché aux surfaces. Cette chose était irrégulière à souhait mais malgré la pénombre ils purent distinguer les formes et comprendre le plus terrifiant : c'étaient des œufs. Un nid. Et ils ne connaissaient qu'une seule espèce capable d'occuper un espace aussi large, et c'était peut-être l'espèce la plus dangereuse. Car personne ne tuait un Ksi-ik et restait en vie dans la même minute. Et tuer une de ces bêtes relevait du miracle.
Alexia était partiellement choquée, obnubilée par ce spectacle, cette étrange masse vivante et palpitante qui se trouvait là face à elle. Mais son compagnon d'exploration avait plus rapidement repris ses pensées en main et commençait déjà prudemment à reculer, tirant au passage sur le bras d'Alexia. Si cela la fit sortir de sa torpeur, leur souffle se coupa lorsqu'ils l'entendirent : le fameux sifflement qui avait donné le nom aux Ksi-ik. Les survivants de tout camps disaient que ce n'était ni plus ni moins que le chant de la Mort. Il signifiait la présence de Ksi-ik, il signifiait également qu'ils savaient que des intrus étaient là. Yannick et Alexia étaient convaincus que ce son voulait également dire "Vous avez trépassé, ceci sont les dernières secondes de votre vie".
Le son aigu se prolongeait, se rapprochait, et les deux comparses n'avaient plus bougé, même si chacun avait la main sur leur arme, à savoir un simple couteau pour Alexia actuellement, et un calibre 55 pour Yannick. Ils se battraient. Peut-être que s'il n'y en avait qu'un seul, l'un d'eux pourrait s'en sortir. Ils savaient qu'ils n'avaient aucune chance - les Ksi-ik étaient bien plus rapides, vicieux, et discrets. Les survivants n'avaient pas encore percé le mystère qui couvait derrière l'apparition de ces espèces de fourmis humanoïdes protégées d'une carapace et surtout dotées de quatre lames redoutables autour du torse, et actuellement, ces deux là n'en avaient que faire. Ils étaient désespérés.
Lorsque le souffle se fit sentir dans le cou d'Alexia, celle-ci voulu hurler, mais en avait perdu la voix. Ils savaient à présent où il était, il s'était laissé tomber du plafond. Probablement n'était-il pas le seul à défendre le nid, mais c'était le seul à venir se délecter de leur peur avant de les abattre. Il semblait les étudier, et ils trouvaient cela particulièrement sadique. Mais surtout, il ne fallu pas moins de quatre secondes à Yannick pour se dire que ça serait sa seule chance de l'abattre. Rapidement, il redressa son arme et fit feu en visant au mieux le Ksi-ik qui avait alors l'une de ses redoutables lames courant contre la colonne d'Alexia.
Un instant plus tard, Alexia lâchait son dernier souffle. Le monstre s'en était servi de bouclier , la transperçant de parts et d'autres, laissant Yannick aveuglément lui tirer dessus à plusieurs reprises : avec un peu de chance, la femme était morte d'une balle dans le cœur plutôt que d'hémorragie externe.
Puis tout s'accéléra : le corps tomba dans un bruit sourd, et les cliquetis de l'arme de Yannick signaient son arrêt de mort : il tremblait et était incapable de recharger. Et le Ksi-ik n'attendait pas. Menacé, il franchit les deux mètres qui les séparaient, quatre lames transpercèrent rapidement le torse de Yannick avant qu'il ne soit balancé violemment contre un mur. Il respirait pourtant encore, agonisant. La bête le savait, et lâcha un hurlement aigu de rage avant de s'approcher de lui pour l'abattre. Ses lames étaient déjà recouvertes de sang, et l'une d'entre elles serait bientôt à nouveau recouverte.
Avec le sang, quelques morceaux de cervelles glisseraient, mous et encore roses, sur le bout de sa lame jusqu'à tomber pitoyablement au sol.
Le sifflement, calme, se fit à nouveau entendre, comme pour annoncer aux autres :
"La menace est éradiquée."
Rappel : nous sommes en l'an 11
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