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Equipe Epsylon - Mission Paradis Perdu

Sir Richard de Blackheart, de l'équipe Epsilon au rapport. Ceci est bien entendu mon nom d'emprunt, mes supérieurs sont au courant, les autres n'ont pas à l'être. L'enregistrement d'aujourd'hui n'a lieu que quelques heures après la fin de notre mission.
Les autres membres de Epsilon étaient James Edward, Lieutenant et Soldat de Nostromo, Aslinn dont je n'ai pas retenu le nom, Écrivaine de Nostromo et Obscurcine, Inquisiteur. À nous quatre nous couvrions les quatre domaines de compétences puisque j'ajoutais aux leurs des compétences d'infiltration.
Il s'agissait de notre première mission étant donné que nous venions tout juste de rejoindre les rangs de Nostromo. Il est nécessaire que j'évoque la prise de contact avec notre superviseur puisque et bien... c'est à ce moment précis que tout à commencé.

La première fois que je l'ai vu, sa détermination et son regard m'ont marqué, il y avait quelque chose de perturbant. Rien ne laissant présager de ce qui allait survenir ensuite, il a testé nos compétences d'équipe pour voir comment nous nous débrouillions face à un papercut et je dois avouer que ce premier test fut une réussite. Seul James Edward dû soutenir un assaut avant que je ne parvienne, aisément, à réduire à néant l'invocation de papier en déchirant le papier ayant servi à l'invoquer. Exercice relativement basique mais qui permit de voir comment nous réagissions en situation réelle.
Mes notes personnelles vis-à-vis de cela est que l'inquisiteur Obscurcine n'était pas préparé et qu'il a paniqué. Que l'écrivaine Aslinn, bien qu'un peu simple d'esprit, savait maîtriser son propre papercut et que James Edward était un Soldat de qualité de part sa résistance et le fait qu'il connaisse les rudiments de médecine moderne. J'étais globalement satisfait de l'équipe et nous avions passé le test avec succès.

La mission était en apparence relativement simple : nous devions récupérer le livre "Le paradis perdu". Une chose a cependant attiré mon attention sur le moment : le peu d'informations qu'était disposé à nous donner Michael Philips, notre superviseur. Les seuls éléments pour nous mettre sur la piste est que la dernière fois qu'a été vu ledit livre, c'était dans la boutique de John Feldmann un antiquaire situé à Chancery Lane.
Avant de quitter le bureau de Philips, j'ai souhaité m'entretenir avec lui. En effet, pour assurer au mieux ma couverture, il était de bon ton de me fournir de quoi tenir mon rôle. Il me fallait seulement une bourse destinée à étaler ma richesse et valider mon titre auprès du peuple. La bourse m'a été refusée. J'ose espérer que la prochaine fois, ma requête sera comprise. J'ai donc rejoint mes compagnons et sans plus d'informations, nous nous sommes donc rendus jusqu'à cet endroit, réquisitionnant au passage à l'écurie de Nostromo, une calèche pour plus de commodité de transport.

La boutique était relativement semblable à n'importe quelle échoppe d'antiquaire. Mon rôle consistait à infiltrer celle-ci de façon à m'approcher de John Feldmann, en me faisant passer pour un acheteur potentiel de livres. Mon approche semblait fort bien fonctionner quand la mention de papier et de livre lui a fait prendre ses jambes à son cou. Il a déguerpi avant que je ne puisse le retenir.
James n'est pas parvenu à le rattraper à temps, nous dûmes donc fouiller sa boutique sans pouvoir interroger ce témoin crucial. Obscurcine se révéla alors un atout précieux pour découvrir la cache qui abritait les différentes œuvres littéraires démoniaques. Et c'est moi qui me chargea d'en dégager l'accès à l'aide de mes compétences. À notre grand dam, le livre que nous recherchions ne figurait pas parmi ceux-là. Mais nous découvrîmes une note et un nom qui pouvaient nous mener à un acheteur potentiel : Sir Irving. Un nom qui me disait vaguement quelque chose pour l'avoir côtoyé une à deux fois lors de réceptions. Une fois nos vérifications faites, nous joignîmes Michael Philips qui ne nous donna aucun renseignement intéressant, une fois encore, alors que Sir Irving semblait connu de nos services. Nous n’eûmes pas le temps de discuter qu'il nous imposa une équipe de nettoyage avant de couper la ligne.
Celle-ci arriva quelques minutes après et mis le feu à toute la boutique sans distinction aucune. Leurs ordres semblaient clairs et inflexibles.

Sir Irving mort, c'est son fils qui nous accueilli. Un détachement de Nostromo semblait être déjà passé par là et c'était le genre de détail qu'il aurait été appréciable de savoir à l'avance. Les dates coïncidaient, le père pouvait avoir acheté ce livre puisque son fils en avait découvert plusieurs. Celui-ci semblait être en dehors de toute affaire, sa cuisinière aussi. Leur majordome en revanche... sa disparition avait de quoi intriguer. Balthazar Irving nous donna l'adresse de la pension dans laquelle il devait finir ses jours. Ceci mit à mal l'option vol et disparition mais nous décidâmes de rejoindre ladite pension.
Durant tout cet épisode, j'ai dû agir seul, de façon à ce que mes coéquipiers ne fassent pas tout capoter. Aslinn et Obscurcine avaient notamment montré un comportement anti-constructif envers l'équipe. Il se chargèrent donc de surveiller la calèche, James quant-à lui veillait à empêcher toute sortie par l'arrière.

La pension était située dans un quartier assez mal famé, nous eûmes la chambre et l'étage du majordome très facilement. Cette fois-ci nous y allâmes ensemble car l'endroit n'était pas des plus sécurisés. C'était une idée judicieuse puisque nous n'étions pas les seuls a priori. En effet quatre rustres bloquaient l'entrée et se montrèrent hostiles lorsque nous nous en approchâmes et ce, malgré les uniformes Nostromo, la tenue liée à mon titre et mon injonction. Le combat fut inévitable.
Avec James nous occupâmes la première ligne, lui à la rapière, moi muni de ma canne-épée. Obscurcine se révéla totalement inapte à tout combat. Et Aslinn parvint à invoquer son papercut à la forme de phœnix d'encre et de papier qui se révéla, lui, un atout indispensable. Le combat mis à mal James qui a beaucoup encaissé pour nous protéger, les brutes ne voulant rien entendre et rien dire, nous furent contraints à les réduire au silence à jamais. Ils n'avaient rien de valeur ou d'intéressant.
Les délaissant, nous nous sommes donc intéressés à la pièce qu'ils gardaient. Là nous découvrîmes le majordome attaquer par une personne outrageusement tatouée et violente. Alors que l'inquisiteur était en première ligne pour une fois, il se fit éjecter avec violence. C'est en combinant l'attaque du papercut et les miennes que nous en vînmes à bout. Il faut dire qu'alors que nous occupions le rustre, le majordome en avait profité pour invoquer son propre papercut, ce qui attira, bêtement, l'attention de notre ennemi sur celui-ci.
La chose que nous n'avions pas prévue c'est qu'une fois la brute à terre, le majordome envoie son papercut contre nous. C'est là que le soldat nous tira de l'embarras en bourrant l'individu jusqu'à lui ôter le papier des mains et pour ensuite le déchirer réduisant à néant l'hostile invocation.
Je dus recourir à mes talents d'éloquence pour le forcer à nous dire tout ce qu'il savait, il ne savait hélas pas grand chose. Il avait effectivement ''Le paradis perdu'' mais il ne l'avait gardé, comme quelque autres que parce qu'il s'agissait d'un souvenir de son maître défunt. Ce qui semblait plausible malgré l'étrangeté d'avoir appris à son majordome le savoir interdit qui est la lecture.
Ce qui fut surprenant furent les ordres de notre superviseur lorsque je le contacta via le talkie walkie. Il désirait que l'on brûle les trois autres mais qu'on lui ramène celui-ci. Aslinn se chargea de le rapporter car je ne désirais pas toucher ces œuvres démoniaques. Notre méfiance à l'égard de Philips ne cessait de s'accroître.

Alors que nous rentrions au quartier général de Nostromo pour ramener le livre, Aslinn en profita pour lire ce que nous ramenions. Sa lecture ne m'intéressait pas et je trouvais cela … sale. Cependant lorsque son comportement changea, je l'interrogea. Elle nous fit une description complète et ressemblant très fortement à notre superviseur. Puis elle nous expliqua qu'il s'agissait probablement d'un papercut éternel. J'ignorais que cela était possible et je mesurai le danger.
Faute d'autres options car nous ne connaissions encore personne chez Nostromo, il nous fallait confronter notre superviseur.
C'est ce que je me chargea de faire. Je proposais, après qu'il ait pu constater qu'il s'agissait du bon livre, de le brûler. Michael Philips resta assis et calme à son bureau, m'incitant à le faire. C'était donc le moment de vérité.
Arrachant une plante, je déposa le livre sur la terre puis y mit le feu. Alors qu'il se consumait, je pus constater, en me retournant, que Michael Philips se consumait lui aussi et disparaissait. Cela nous a quelque peu laissé coi. Mes coéquipiers cherchèrent des indices pendant que je surveillais la fin de la combustion et que je rempotais la plante verte. Ils découvrirent un billet. D'après Aslinn, celui-ci expliquait l'existence de Michael Philips au cours des années et notamment son souhait d'en finir. Nous avions été utilisé uniquement dans ce but.
Et ainsi se termina notre première mission au sein de Nostromo, avec succès et en découvrant un papercut éternel occupant un poste élevé dans la hiérarchie Nostromo. J'ose espérer que nous aurons des explications rapidement.


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par Elanndelh
le Dim 18 Jan - 15:20
 
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Sujet: Equipe Epsylon - Mission Paradis Perdu
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