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Une sombre mélodie ...

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Une sombre mélodie ...  Empty Une sombre mélodie ...

Message par Invité Mer 18 Juin - 20:20

Je précise que ce n'est qu'un premier perso, assez bizarre j'en conviens ... Pour la partie Rp, ça vous donne un léger aperçu de ce que je fais dans ce type de registre... Bien que cela soit rare, j'en conviens.

Je le dis donc : "Attention, certains passages peuvent heurter la sensibilité d'un lecteur non averti"
 


Nom : Éphémère. Simplement …
Age :  17 ans.
Caractéristiques physique : Mesurant environ un mètre soixante dix-huit, Éphémère possèdent une corpulence moyenne, typique d'un citadin. Il a les cheveux noirs ébènes, lui tombant jusqu'à la nuque. Ses yeux sont d'un gris délavé, parfois rougis. Il a les lèvres rose pale, tels des pétales de roses fanés. D'un teint également blanchâtre, on distingue cependant des couleurs sur ses joues, prouvant au moins qu'il est bel et bien en vie … Il est vêtu d'une chemise de soie blanche, et d'un pantalon de soie noire. Des gants recouvrent ses mains, tandis qu'il revêt parfois une sorte de long manteau noir.
De longues estafilades recouvrent ses bras. Éphémère n'a parfois personne d'autre sous la main que lui même durant ses crises de folie. Il prend par ailleurs bien soin de les dissimuler au regard d'autrui.

Caractéristiques mental : Éphémère est atteint d'une forme de folie chronique, le poussant parfois au meurtre.
En temps normal, il s'agit d'un jeune homme léger et souriant. Pas particulièrement courageux ni brave, il est doté d'une grande sensibilité vis à vis des événements et de ce qui l'entoure, majoritairement à cause de sa condition d'artiste. Souvent rêveur, il se perd parfois dans ses pensées. Ce qui ne dérange pas beaucoup de gens, étant donné qu'il ne fréquente pas les autres personnes … Quelque peu asocial.

Activité (s) : Poète, violoniste et marionnettiste. Artiste, de façon générale.



 Le tintement régulier d'une petite cloche emplissait d'une inquiétante mélodie la pièce plongée dans l'ombre … Ou peut être cette atmosphère pesante était elle due à la mélopée qui s'échappait de la petite boite à musique, dont la manivelle  tournait lentement dans le vide.  Posée telle quelle sur le bureau de bois noir où s 'amoncelaient les parchemins, noircis par les vers et les partitions. Une simple chaise de bois était posée derrière, cachant en partie la grande fenêtre par delà laquelle on pouvait apercevoir, entre les lambeaux des rideaux pourpres et déchirés, une nuit sans lune déposant sa noirceur sur la campagne et les bois environnants. Dans un coin de la pièce un violon reposait, son bois noir luisant à la faible lumière que dégageait la bougie posée sur un tabouret placé à proximité. Dans la pénombre, on devinait à peine les longues traces sanguinolentes qui ornaient les murs de la pièce, certaines encore rouges et fraîches. Une main gantée de soie blanche couvrit la flamme. Un souffle éteignit la bougie. Tandis qu'une fine colonne de fumée noire s'élevait de la mèche rougeoyante dans l'ombre, une même main gantée se saisit du violon, et poussa la porte. Celle çi grinça et ne se referma pas tout à fait, encore entrouverte, comme une plaie qui n'aurait pas tout à fait cicatrisée …

Dans l'auberge, les rires et les acclamations emplissaient l'air. Le jeune homme sur scène, souriait lui aussi, tandis que les jeunes enfants devant lui riaient aux éclats. Au bout de ses doigts experts dansaient quelques marionnettes.  Lorsqu'il eu finit, les enfants regagnèrent leurs places, ravis.
Reposant ses marionnettes sur une table derrière lui, il se saisit de son violon. Un bel instrument de bois noir.  Puis avec lenteur et virtuosité, il fit glisser l'archet le long des cordes, faisant ainsi s'élever dans la pièce une douce mélodie. Chacun levait son regard de sa chope ou de sa partie de cartes, et rivait ses yeux sur la silhouette debout sur scène. Le morceau ne dura que quelques minutes, mais paru longtemps suspendu dans le temps, tandis que ses échos semblaient résonner dans chaque esprit, dans chaque âme.  Un écho à la fois mélancolique et … pesant. Le jeune homme, lorsqu'il s'inclinait pour saluer, esquissa un sourire. Intérieurement, il se délectait du malaise occulté par les applaudissements.  
Lorsque le soir, il quittait l'auberge, il prit plaisir à s'égarer dans les ruelles. Plongées dans l'ombre, seul le bruit du vent sifflant entre les murs empêchait le silence de s'éteindre. Une esquisse de sourire flottait sur ses lèvres. En se perdant ainsi, il revivait à chaque fois le sentiment qu'il connaissait lorsqu'il se perdait dans ses pensées. Murmurant quelques vers pour lui même, il respirait à pleins poumons l'air frais des soirs d'été.
Puis parvint à ses oreilles d'autres mots que ceux qu'il formulait à voix basse. Longeant le mur, il s'approchait silencieusement.  Seul son manteau se soulevait doucement dans la brise. Un jeune homme et une jeune fille discutaient simplement, entre amis.  Sans bruit, il s'accroupit, et ouvrit la sacoche qui contenait ses marionnettes et son instrument. Il se saisit de ce dernier, l'ombre d'un sourire aux lèvres. Lorsque il s’apprêtait à jouer, il eu une hésitation. Le doute naquit à nouveau dans son esprit, tandis que sa raison tentait de repousser la démence qui le menaçait … Sans succès. Il commençait à jouer une douce mélopée.

"Qu'est ce donc ?"

L'homme comme la fille levèrent la tête. Intrigué, ils laissèrent leurs regards dériver vers la ruelle d'où semblait provenir la douce mélodie. Celle çi était baignée de ténèbres, sans qu'on n'y distingue le moindre détail.  
La mélodie se fit crescendo et furieuse, tandis que le jeune musicien jouait, emporté par la folie qui le manipulait de nouveau, frénétiquement. Puis la dernière note retentit dans la ruelle. Un lourd silence s’ensuivit.
Personne n'avait réagi. Les masures de ce quartier étaient pour la plupart inhabitées, et aucune lumière ne filtrait à travers les volets tirés.
S'ensuivit un concert d' hurlements de surprise et de douleur.

Lorsque de longues minutes plus tard, le jeune musicien prit conscience du sang qui tachait ses gants blancs, et de la courte lame aux dimensions d'un scalpel, ensanglantée qu'il tenait, il esquissa un sourire, mais retenu un cri. Du sang tachait les pavés inégaux, en large traînées, tandis que les corps inertes des deux jeunes gens reposaient inanimés sur le sol. Désarticulés, couverts de plaies béantes et sanguinolentes, comme deux pantins aux membres disloqués, dont un cruel marionnettiste aurait pris plaisir à couper les fils. Des vers écrits avec cette macabre encre rouge ornaient les murs.
A nouveau, il connut ce sentiment de vertige qui le traversait à chacune de ses pertes de raisons. Puis il saisit, de nouveau, cette horreur qui le poursuivait inlassablement. Cette terreur vis à vis de lui même. D'autant plus lorsqu'il s’aperçut qu'il appréciait le spectacle … Et qu'un goût de sang berçait encore ses papilles.

Il se précipita chez lui. Remontant les quelques marches de l'escalier sur lequel donnait directement le seuil. Il trébuchait, et perdit l'équilibre à de nombreuses reprises. Son cœur battait trop fort, une sueur froide coulait le long de sa nuque. Dans sa main crispée, sa besace venait heurter sa jambe à chaque pas. La respiration saccadée, il parvint à sa chambre, toujours plongée dans l'ombre.
Veillant à ne pas laisser son regard dérivé sur les longues traînées sanglantes qui ornaient les murs, il mit pèle-mêle ses vers et ses partitions dans son sac. Puis il quitta la pièce, précipitamment.
Sans prendre la peine de fermer la porte derrière lui, il s’enfonçât dans le dédale de ruelle. Il ne ralentit pas le pas avant d'avoir atteint la campagne. La respiration haletante, des larmes ruisselant sur ses joues et une ombre de macabre sourire aux lèvres, il se fondit dans la nuit qui lui tendait les bras.

Il espérait peut être que l'exil amoindrirait sa folie …






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Message par Invité Mar 24 Juin - 10:55

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Message par Yuhllevan Mar 24 Juin - 11:46

Un petit salut par là. Je suis tombée sur une image qui pourrait t'intéresser, vu ton personnage.
La voici donc, cadeau pour les yeux :

Image violente:

Et si le lien est souhaité : http://chris-karbach.deviantart.com/art/the-muse-434811370

N'est-ce pas appréciable ? La muse qui contrôle le créateur. Le marionnettiste à l'état de marionnette.
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http://www.laquadrature.net/fr/neutralite_du_Net

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