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Fiche de personnage : nain, Nôrïn Opamelrion

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Fiche de personnage : nain, Nôrïn Opamelrion Empty Fiche de personnage : nain, Nôrïn Opamelrion

Message par Glacial Jeu 3 Juil - 12:39

Nôrïn Opamelrion

Nain
Caractéristiques physiques :     1m34, robuste, une longue barbe grise, et des cheveux mi-long. Les yeux noisette, la mine joyeuse. D'humeur sérieux en général. N'aime pas être dérangé pendant qu'il travaille.
Etat actuel : inconscient

Argent : 0 or   /   0 argent   /   7 bronze   /   15 cuivre
Points de vie : 77 restant sur 77
Mana : 20 restant sur 20
Niveau et expérience accumulée :  1, expérience 0 sur 800

Caractéristiques
AttaqueMouvementDextéritéMagieParadeVolontéDéfenseInitiativeForceAttaque magiquePerceptionConviction
244426758145
Equipement
            Sur soi
Marteau renforcé                         (2d4+1+F)*Att+1d3   /   -2 init; -1 déf
Casque en fer                              arm+4

             Dans le sac
Nourriture                                   +10PV                        (6)
Briquet en silex
Gourde d'eau 0.5L
Couverture de mauvaise qualité
Quelques parchemins, encre, etc... (pour bestiaire principalement)
Bourcendre





Background

Prélude
Nôrïn Opamelrion, dit "La nuit d'acier", s’approchait du cadavre d’Ysachinn en face de lui. Ce dernier le dominait par sa taille il y a peu, mais les assauts furieux et l’efficacité de son arme avaient retournés la situation. Nôrïn se figeât donc au-dessus du corps encore chaud de son ennemi et ôta son marteau Asmorius du ventre, ou du moins ce qu’il en restait, avant de l’essuyer sur la chemise de l’Ysachinn. « La proie a terrassé le prédateur apparemment. » se dit-il, avant de remarquer une petite bourse à la ceinture de son agresseur. « Cela ne te serviras plus à ce que je vois. » Saisissant la petite bourse, il la soupesa, et en grognant l’ouvrit. Après quelques jurons très imagés, il ouvrit sa propre bourse, et versa celle de l’Ysachinn dedans, puis la rangeât en sécurité sur sa propre ceinture. Un bruit dans les environs le ramena à ses esprits, et d’un ton peu discret, il hurla « y’a d’autres amateurs ? Je suis échauffé maintenant ! Y’a pas de soucis pour moi ! » Les buissons arrêtèrent de bouger. « Au moins, le message est passé » se dit-il. Et sur cette remarque, il s’en allât sur le chemin, en quête de réponses sur un étrange phénomène lui étant survenu plus tôt.

C’était il y a quelques mois, Nôrïn avait déjà quitté la mine familiale depuis longtemps, et travaillait dans une mine plus profonde… et plus fournie aussi. Sa quête de merveilles l’avait conduit à creuser dans les coins les plus profonds de la mine. Enfin bref, lors de ses recherches, il vécût quelque chose d’inouï : Une sorte de boule de feu chuta du ciel, comme si une étoile tombait, sur la montagne. Nôrïn venait de trouver un magnifique filon de pierres précieuses, apparemment un filon de lapis. Soudain, un puissant coup de vent et un bruit lui parvinrent, et toute forme de beauté disparu en même temps que l’étoile qui, en touchant le sol, s’enfonçât dans la montagne sans difficulté apparente. Cela ébranlât la montagne, causant l’effondrement des galeries les plus fragiles. Les murs de pierre vibraient telles des milliers de feuilles en plein vent, et un immense nuage de poussière soufflât le peu de lumière qui subsistait. La poussière lui avait fait perdre ses repères, et il cherchait à respirer autre chose que cette dernière pendant quelques minutes, puis décidât de sortir de la mine, se demandant ce qu’il venait d’arriver. Ce n’était pas courant qu’une mine fasse cela, des fois des galeries s’effondraient, mais jamais comme ça ! Il regardait sans s’en rendre compte les dégâts autour de lui : une immense zone de débris éparpillés et enflammés pour certains, avec en leur centre un grand cratère. Et même malgré la poussière, il voyait une étrange flamme bleue persister au fond de ce cratère. Une fine mais réelle flamme bleue, attirante, séduisante, qui pulsait et l’appelait lui. Il l’entendait dans sa tête. Comme si une douce personne l’appelait. Sans réfléchir, il se releva comme il pût, il ramassa son marteau, et marchât tant bien que mal en direction du cratère, à travers la galerie à moitié effondrée. Bien que chaque pas lui fasse souffrir le martyr, la douce mélodie dans sa tête lui faisait oublier tout le reste. Et le nain se rapprochait toujours du cratère, jusqu’à apercevoir un rocher fumant au centre du cratère. Le rocher était étrange, et brûlait par endroits de ces étranges flammes bleues. Nôrïn désirait tant les attraper dans ses mains rugueuses… Elles l’attiraient comme du miel attire une mouche, et la tentation était trop forte pour son esprit déjà sous le choc du désastre. Il continuât donc d’avancer, dévalant le cratère par moments, la douce mélodie devenant de plus en plus forte à mesure qu’il avançait.

Une voix mélodieuse se fit soudain entendre, suppliant de l’aide dans l’esprit du nain. Son regard se détachât des douces flammes bleutées pour se porter sur une créature au pied de ces flammes. « Pitié » résonnât dans sa tête, et il comprit que cela venait de cette créature. Elle mourrait, il le sentait, et elle lui demandait de l’aide. Mais que pouvait-il faire ? Elle le fit se rapprocher d’elle. Elle était magnifique. Ce n’était pas une humaine, ni une elfe, bien qu’elle fût grande. Ses mains étaient recroquevillées sur son ventre, et un liquide bleuté paraissait sortir de ses mains. Du sang. Ce devait être le sang de cette magnifique créature. « Restez avec moi » Cette voix dans sa tête… Il se plaça en fasse de la créature, posa son marteau dans le sable et il la contemplât un instant : elle avait de longs cheveux d’argent en pagaille tombant sur un front lisse, parfait. Ses yeux étaient d’un gris profond, bien que l’œil droit fût comme tâché de sang bleu. Les vêtements en lambeaux de cette dame laissaient apparaitre une entaille très profonde dans la chair, toute bleutée de sang. Sans réfléchir, Nôrïn s’approchât d’elle, s’assit et attira sa tête pâle sur ses genoux, en marmonnant une prière naine. La créature parût sourire, se retournât et le regardant dans les yeux dit de sa faible mais douce voix  « Nariondalielial. Tel est mon nom cher sauveur. Je t’offre mon nom ainsi que ce qu’il reste de ma faible vie, créature des souterrains. Et je suis ravie de t’avoir rencontré … » Et sur ces paroles, elle s’effondra. La main qui venait d’effleurer la joue du nain venait de s’effondrer sur la terre. De petites flammes s’élevèrent soudain de la femme, et la consumaient sous les yeux larmoyants du nain. Les flammes avaient même commencés à l’envelopper, mais ces étranges flammes n’étaient pas chaudes, bien au contraire. Là où elles passaient, elles laissaient de petites traces sur la peau du nain, puis elles formèrent comme des runes sur ses bras et sur son visage. Les flammes se déplaçant sur son corps étaient un fabuleux spectacle, mais sa vision se brouillait, et il le sentait. La fatigue sans doute, se dit-il. Et il sombrât dans un profond sommeil.

Lorsqu’il se réveillât, il était couvert d’un léger voile argenté, et de mystérieuses runes sur son corps. Soudain, il se souvînt de ce qu’il c’était passé avant de s’assoupir. « Nariondalielial » Fût son premier mot, et il cherchât de quoi garder un peu de cette poussière d’argent. Il ne savait pourquoi, mais il en avait le besoin. Il avait des visions en lui. Il devait chercher un moyen d’offrir une sépulture digne de l’être qu’il avait rencontré. Un enterrement simple n’allait pas, ni un au revoir barbare ou nain. Peut-être que les elfes pourraient le renseigner, mais pourquoi feraient-ils cela ? Il était un nain après tout. Il trouverait. Sa gourde ! Il saisit lentement sa gourde, puis bût autant qu’il pût avant de vider le restant sur le sol. Il fit ensuite couler lentement la fine poudre argentée qui restait sur lui dans la gourde, et se maudissant de ne pouvoir en garder plus, se releva tant bien que mal. Il ramassât son marteau, et remarquât que les runes disparaissaient lentement. Son voyage ne faisait que commencer, il en avait le pressentiment.
Ses recherches frénétiques l’avait conduit à aller vers Guerdan, une ville sans grand intérêt d’ordinaire, mais elle disposait de quelques ouvrages pouvant répondre à ses questions. Son corps avait réussi à se remettre de cette fameuse nuit, mais son cœur restait aussi brisé qu’avant, et il avait deux certitudes : il était tombé amoureux de cette créature d’une part, et il n’aimerait jamais plus quelqu’un d’autre part. Il ne pourrait plus jamais. Son cœur était resté dans les mains de Nariondalielial.

Ses recherches lui parlaient d’êtres venus des cieux se battant avec des êtres des profondeurs, ce qui créât la vie, mais ce n’était pas les légendes qu’il avait appris dans son enfance. Du coup, il ne savait que penser, et poursuivait sa quête, gardant ses hypothèses pour lui. Quant à ses marques, elles réapparaissaient de temps en temps, mais il ne savait pas pourquoi. Elles semblaient le guérir plus rapidement, et sans laisser de marques, mais il ne savait pas vraiment si c’était vrai ou seulement son imagination.
Il avait des trous de mémoire aussi. Des amnésies passagères, du mal à retenir certaines informations, rien de bien gênant pour le moment, sans doute à cause du choc.

Et son principal frein était l’argent. Sans argent, pas de nourriture, pas de toit, pas de livres. Donc pas de recherches. Il acceptait donc de temps en temps des petits travaux histoire d’avoir de quoi dormir ou acheter un livre sortant de l’ordinaire, mais dernièrement, sa bourse ne faisait que se vider. Plus il se rapprochait de Guerdan, moins il gagnait. Pour pouvoir couvrir de longues distances, il avait besoin de sa gourde, et étant un objet très important à ses yeux, il s’était fait forger un collier en forme de dragon autour d’une petite fiole, laquelle contenait la fine poudre d’argent. Le dragon en acier protégeait ce pendentif de tous les coups rudes de la vie au grand air, et Nôrïn le gardait autour de son cou, sans en parler à quiconque. Le meilleur moyen de garder un secret est de ne pas le divulguer. Et il bût une gorgée d’eau avant de se remettre en marche…




Chapitre 1 : Un passé oublié




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