[CLOS] Introduction au RP par post, RP "fermé"

Tout d'abord, une évidence destinée aux spectateurs/visiteurs : le rp est fermé à toute intrusion de qui que ce soit. Si vous avez quelque chose à faire remonter (critique, compliment, conseil, jeu de mots douteux), merci de le faire dans un sujet à part, ou bien via message privé envers votre destinataire.



Quelques explications longuettes pour vous expliquer la base d'un rp par post :

1. Si vous avez la moindre question, le moindre doute, une crainte, un truc qui vous déplaît, soit vous me le signalez via un message privé, sur la chatbox, sur skype si nous l'avons échangé, soit vous le marquez lors de votre réponse, encadré par des balises [hrp] [/hrp] ou quelque chose d'approchant (ça peut être les doubles parenthèses, aussi). Mais surtout, n'hésitez jamais à vous signaler, car c'est le but premier de ce rp ! Vous forcer à signaler ce qui vous bloque afin qu'on arrive à vous faire passer par dessus.

2. On va suivre un schéma extrêmement classique et basique. Habituellement, dans le rp par post, sauf situations particulières, chacun poste en général au rythme qu'il souhaite, sans forcément respecter un "ordre". Bien sûr, poster trois fois quand les autres ont tous posté qu'une seule fois, c'est maladroit et on finit rapidement par signaler au pressé qu'il devrait ralentir. Ici, ça sera bien plus simple ! Ca sera systématiquement l'ordre suivant : moi, Alistair, Luciole. Choix réalisé par convénience vis à vis de l'aventure que je vais vous faire jouer (en effet, Alistair sera surement le premier à devoir répondre, tout simplement). Seules les réponses rp compteront (voir point 5).

3. Régulièrement, à chaque fois que je le sentirai nécessaire, une pause sera faite dans le rp afin de faire un bilan durant lequel nous ferons le point sur ce qui a été vu, ce qui a été réussi, ce qui a été raté, ce qui doit être amélioré. Durant ce bilan, j'aurai besoin de votre sincérité absolue. Pas la peine de masquer votre désintérêt, votre lassitude, ou quoi que ce soit, dans le but de me ménager ou de ménager votre partenaire de jeu. Je veux du vrai, du concret, dans les règles de la politesse et du respect habituels.

4. Je tiens à vous faire comprendre ceci dors et déjà : l'aventure qui va suivre sera surement assez "bof". Comprendre que je vais faire de mon mieux mais comme je vais rester simple dans l'ensemble, votre amusement ne sera pas forcément au plus haut niveau. Le but est en effet surtout de vous faire apercevoir toutes les difficultés possibles.

5. Le hrp sera autorisé dans chacun de nos messages. Dans mon cas, il me permettra de vous poser des questions, de vous guider, de vous faire réfléchir sur telle ou telle chose. De votre côté, utilisez le pour me répondre, pour poser vos questions. Par exemple, si une scène vous pose problème à visualiser, n'hésitez pas à demander de détailler les choses afin qu'on soit tous sur la même longueur d'onde. Les messages 100% hrp ne compteront par contre pas dans notre "ordre de passage". Donc si vous avez un truc à dire en hrp avant de répondre, et bien ce ne sera pas grave si l'ordre "apparent" des messages fait quelque chose dans le genre "vous en hrp, moi en hrp, vous en rp, autre partenaire en rp, moi en rp".


Voilà ! Si vous avez la moindre question, c'est maintenant que vous devez vous lâcher.
Alistair, tu joueras bien avec ton errant Ethan, c'est ça ?
Luciole, tu joueras bien avec Ours, je suppose ?
Si oui, dés que vous êtes prêts, je lance tout ça !
L'idéal serait une réponse de votre part tous les jours ou tous les deux jours. Plus si vous êtes libres durant les week-ends, mais ce ne sera pas le but. On avancera calmement. Faut juste qu'on évite la réponse hebdomadaire, sans quoi ça va durer des plombes et l'ennuie vous tombera dessus.

Explications diverses :
Tout d'abord, sachez que j'aurais aimé que vous me répondiez ici, même courtement, pour prouver que vous avez lu et que vous étiez prêts. J'ai pu croiser Alistair mais il s'est sauvé la dernière fois sans que je n'ai le temps de poser mes questions. Donc voici ce qu'il va se passer : je vais vous imposer vos situations de départ sans vous demander votre avis, comme une méchante MJ tyrannique qui s'en fiche pas mal des préférences et de la logique de vos personnages. Ca sera une excellente expérience de ce qu'il faut éviter à l'avenir. En effet, vous devez toujours aider le MJ au tout départ en lui disant quelle serait la situation logique dans laquelle vous imaginez votre personnage "à l'heure actuelle". S'il est en pleine nature, occupé, à chercher un travail, etc.
Bref, vous n'étiez pas là, vous n'avez pas répondu, donc punition ! Et la prochaine fois, vraiment, même si vous n'avez pas le temps de répondre un grand message, signalez vous tout de même. Merci d'avance !

Le dit contexte imposé :
Ethan, errant, souvent sur les routes, habitué au système D (de débrouille, bien sûr). Néanmoins, le manque d'argent finit par le rattraper, et il va donc commencer à se renseigner sur les offres de petits boulots proposés dans la ville voisine, qui n'est ni plus ni moins Guerdan, la ville portuaire. Il va donc entrer dans l'établissement que je décris ici.
Ours, quant à lui, sera en train de "camper" à sa façon un brin sauvage dans la forêt à l'Ouest de Guerdan, s'autosatisfaisant de sa chasse et cueillette.




Texte rp : (ce à quoi ressemble un post en temps normal)

Cette sombre taverne donnait directement sur le port, les effluves marines emplissant l'air et le rendant si moite que l'âtre crépitant au fond de l'établissement semblait sur le point de s'éteindre à n'importe quel moment, une épaisse fumée blanchâtre s'étalant dans toute la salle. La respiration y était donc aussi difficile que la vision, un espèce de brouillard plongeant les clients peu fortunés dans une atmosphère aussi étouffante qu'intimidante.
C'était une évidence, on ne venait pas ici pour la beauté du paysage offert par les carreaux sales, quand pas brisés, ni pour le service ! Les deux serveuses qui passaient en courant maladroitement entre les chaises étaient en effet des jeunes filles dont la beauté, si elle avait un jour existé, s'était fanée avant l'heure à force de boissons, de jeux pervers et de maladies diverses. Déjà, l'une d'elle semblait perdue dans sa tâche, s'arrêtant longuement, bras balants, à tenter de se rappeler ce qu'elle était venue faire. Une main perdue sous sa jupe lui rappela qu'ici, il valait mieux ne pas rester longuement immobile au même endroit.
Il faut dire que l'alcool et les jeux d'argent allaient bon train déjà à cette heure de la journée, alors même que le soleil n'était même pas encore couché à l'horizon. C'était normalement l'heure à laquelle les gens commençaient tout juste à sortir juste pour profiter enfin du calme relatif qu'offraient les soirées après un dur labeur.

Bref, c'était un méchant bouiboui à l'air irrespirable, la bière y était à demi frelatée et les clients qui y étaient possédaient autant d'argent que de notions d'hygiène. A savoir pas grand chose.
Néanmoins, le lieu était l'un des plus connus pour les services qu'ils proposaient. De ce genre de services qu'on tente de garder secrets vis à vis de la Garde de la ville, afin de ne risquer de tout compromettre. Un endroit prometteur pour se refaire rapidement. Ou perdre définitivement le peu qu'il vous restait, vie comprise.



Conseils pour répondre :
/!\ CONSIGNE PARTICULIERE : Jusqu'à ce que vos deux personnages soient ensemble ou que vous ayez un rythme de réponse similaire, il est possible que notre "ordre de passage" des réponses soit modifié ainsi : Alistair, moi, Luciole, moi, Alistair à nouveau, etc. Ca me permettra de m'adapter à vos rythmes respectifs, contrairement à ce que j'avais dit au tout départ.

- Alistair, tout d'abord, vu que ça sera à toi de répondre le premier. Ici, je t'ai donné un contexte rapide. Pour le moment, pas vraiment de PNJ décrit, donc si tu le souhaites, tu peux tout à fait en imaginer/créer si l'envie te vient, tant qu'ils semblent crédibles dans ce lieu. Je me ferai un plaisir de les récupérer et de les jouer.
Pour rappel, là, ton personnage va entrer, s'installer. Logiquement, il faudra bien qu'il noue la discussion avec qqn, s'il veut trouver un boulot. A toi de trouver la méthode qui te paraît la plus crédible avec ton perso. Tu as carte blanche, tant que tu ne fais pas répondre les PNJ à ma place. Pose des questions, mais ne te donne pas les réponses toi-même. Logique, n'est-ce pas ?

- Luciole, ensuite. Etant donné que pendant un bon moment, Ethan va être loin de ton personnage, à lancer la quête que je vous ai prévu pour tous les deux, je souhaite que tu développes ton contexte, que tu parles de ton personnage, de ses loups s'il en a. Ca te permettra de développer ce que je t'ai imposé et de te l'approprier. Ensuite, je me chargerai de t'occuper jusqu'à ce que vos personnages se retrouvent.

Ethan s'élança pour sauter et atterri sur le bord d'un toit qu'il suivit jusqu'à une gargouille qui surplombait la rue.
Une odeur d'iode et de poisson pas très frai emplissait l'atmosphère que même son masque ne faisait qu'atténuer. Il s'accroupit à coté de la statue et observa la vie qui s'agitait à quelques mètres sous lui. Des pécheurs pour la plupart qui s'interpelaient à grands cris tout en faisant jouer leur musculature en tirant des cordes parfois même plus épaisses que ses bras. Des pécheurs qui ne gagnaient surement rien de bien substantiel, et qui le dépensaient en boissons frelatées. Il ne gagnerai pas son prochain repas ici.

Avec une pointe de dépit, le jeune voyageur se releva et recula de quelques pas. Lorsqu'il jugea qu'il était à une distance suffisante du bord du bâtiment, il inspira un grand coup, mettant de coté le parfum désagréable qui menaçait de lui monter à la tête, et couru vers le vide. Arrivant au bout de sa course il prit appui sur la margelle qui entourait le toit et s'élança une nouvelle fois. Il ouvrit grand les bras et, pendant quelques secondes, eu l'impression de planer avant que la gravité ne le rattrape. Il effectua une pirouette avant d'atterir en souplesse sur un tas de corde duquel il descendit rapidement avant de se faire repérer.

Ethan épousseta ses vêtement tout en jetant un oeil autour de lui. La taverne qu'il recherchait était tout juste quelques mètres plus loin. Il se dirigea vers elle en prenant garde à ne pas éveiller l'attention sur lui. Non pas qu'il craignait d'être suivi, mais on ne sais jamais.
Il poussa la porte et fut une fois de plus satisfait de porter un masque, l'air semblait tout simplement irrespirable. Il se dirigea d'un pas assuré vers le comptoir et s'adressa à la serveuse qui se tenait derrière celui-ci d'une voix suffisamment forte pour que ses voisins l'entendent :

-Je prendrais bien une bière, ma chère, mais je crains de ne pas avoir suffisamment pour la payer, peut-être puis-je vous rendre un quelconque service qui me la ferai mériter ?

Le message était clair, mais Ethan n'était pas certain qu'il y ai un seul client en état de le comprendre. Il le faudrait bien toutefois, il ne tiendrait plus très longtemps sans trouver quelque chose à se mettre sous la dent.

La serveuse, qui portait sur sa figure un manque d'intelligence manifeste qu'elle compensait avec un tour de poitrine jadis avantageux (désormais moins séduisant car l'absence de soutien l'avait fait se relâcher), regarda longuement le nouveau venu comme le poisson observe le pêcheur une fois sorti de l'eau.

"Ah mais ça ne marche pas ainsi, mon jeune monsieur ! Ici, pas d'argent, pas de bière !" tenta-t-elle tout de même d'expliquer, son attention détournée immédiatement ensuite par une claque sur son postérieur.

Repartie entre les tables, celle-ci ne serait donc d'aucune utilité. Reste que, derrière ce comptoir, il restait néanmoins une personne qui semblait, elle, pouvoir répondre au moins à quelques questions.
En effet, un bonhomme entre les deux âges, déjà dégarni fortement, recouvert de sueur (la moiteur de l'air ne l'aidait surement en rien), astiquait quelques chopes qu'il venait de finir de nettoyer.
Et s'il n'était pas le patron de ce taudis, personne ici n'y ressemblait plus que lui.


Plus loin, pendant qu'Ethan se faisait éconduire et observait la scène, quelques regards s'étaient posés sur ce dernier. Et si la serveuse n'avait pas inventé la poudre ni pas compris la requête, certains clients, eux, semblaient bien plus intéressés. Discrets, ils murmuraient ici et là, attendant de voir ce que ferait le jeune freluquet pour savoir s'il correspondrait à leurs attentes respectives.
Nul doute, ici, il y aurait plusieurs employeurs possibles. Restait à trouver le bon.




[hrp] Plusieurs courtes remarques ! Déjà, ta réponse est pas mal du tout. Loin d'être parfaite car tu aurais pu être un brin plus détaillé et plus clair dans l'enchaînement des actions qui mènent ton personnage à l'endroit souhaité, de même que l'idée de coller une des serveuses derrière le comptoir, alors que j'avais dit qu'elles paraissaient très affairées à éviter de se faire culbuter entre les tables, n'était pas forcément idéale. Mais bien tout de même !
Du coup, comme tu l'auras compris, je t'ai recadré. Maintenant, tu as plusieurs interlocuteurs qui te sont proposés.

J'espère que d'autres liront ce passage mais, dans ma réponse rp, tu as deux niveaux de lecture :

- Le premier, simpliste, classique, auquel tout le monde est habitué : j'ai décrit un gros patron de taverne, les gens iraient naturellement lui parler pour en savoir plus sur le lieu et les services proposés. C'est l'interlocuteur "évident". Je l'ai décrit, il existe, je l'ai mis en avant. C'est fait exprès.
- Le second, plus complexe à appréhender, ce sont ces fameux "regards" provenant du "décor". Logiquement, tu ne peux pas discuter avec des regards, n'est-ce pas ? Mais par contre, tu peux localiser au moins une ou deux tables où ton personnage sentira qu'il a attiré l'attention et te diriger vers l'une d'entre elle. Cette solution est plus risquée car je n'ai rien décrit et ne semble, du coup, pas être ce vers quoi je t'axe. Sauf que... Si je donne l'info, c'est pour que tu t'en serves. Comme décor... Ou comme piste à creuser !
Je te laisse choisir ! Les deux solutions seront parfaites ! [/hrp]

[hrp] Mon prochain post est prèt, j'attends ta réponse avant de la mettre Sibyllina, ou j'y vais tout de suite ? [/hrp]

Ethan s'assit sur un des hauts tabourets qui côtoyaient le comptoir et s'adossa à celui-ci pour pouvoir embrasser l'ensemble de la salle d'un seul coup d’œil. La clientèle était hétéroclite une fois l'odeur mise de coté. On pouvait y voir d'anciens marchands qui avaient fait faillite, reconnaissables à leurs vêtements qui avaient autrefois étés d'une classe certaines, des mercenaires qui affichaient plus ou moins ouvertement tout une palette d'armes létales, ou encore des marins, qui venaient dépenser leur maigre solde dans une mauvaise bière et l'assurance de voir son lit réchauffé par un corps féminin désormais dépourvu d'estime de soi et d'amour propre.

Le jeune homme mit mentalement ces derniers de coté, ils ne pourraient rien lui apporter de substantiel sinon des ennuis. Il ne tint même pas compte des mercenaires, qui étaient très probablement en ce lieu pour la même raison que lui, et se concentra sur les marchands et anciens notables.

L'un de ceux-ci était un homme ventripotent qui ne cherchait qu'à peloter toute serveuse qui passait à portée de ses mains graisseuses. Répugnant. Deux autres discutaient, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre, en jetant constamment des regards mi-méfiants, mi-menaçants autour d'eux. Sournois. Le suivant, en revanche, éveilla l’intérêt d'Ethan. Ses vêtements amples ne parvenaient pas à masquer une carrure fine, mais le plus étonnant était ses bottes. Des bottes de cuir souple mais néanmoins solide, faites pour la marche. De même, les mains de l'individu révélaient des cals distinctifs d'une habitude du travail manuel. Inhabituel.

Intrigué, le voyageur s'approcha de la table de l'individu.
"Puis-je me joindre à vous ? Demanda-t-il à voix basse.
Sans attendre de réponse, il tira une chaise à lui et s'assit.
- Comment puis-je vous aider ? S'enquit le marchand d'une voix affable.
- Je vous retourne la question ..."

couleurs persos:

L'ex-marchand sembla rester perplexe pendant quelques instants, surpris qu'on vienne si ouvertement lui proposer des services. Avait-il à ce point une tête de personne dans le besoin ? Ou est-ce que ce jeune freluquet tentait de lui tendre un piège bizarre ? Il l'observa avec calme, posant les deux mains sur la table. Quand il reprit la parole, sa voix était claire et posée, comme s'il avait mûrement réfléchit ses termes.

"J'en déduis que vous cherchez à vous rendre utile, n'est-ce pas, jeune homme ?"
Un très court silence, qu'il rompt en levant une main pour intimer le silence à son interlocuteur.
"Malheureusement, ça ne marche pas ainsi" commença-t-il, presque peiné. "Et à moins que vous ne sachiez transformer la boue en or, de toute façon, ma situation personnelle est jouée et vous ne pourriez rien y changer. Par contre, si vous tenez tant que ça à trouver un travail... Je peux peut-être vous aider à rencontrer les gens qui vous intéresseront. Ou que vous intéresserez. Car pour qu'un nouveau venu vienne me voir, moi, en premier lieu, c'est soit qu'une brique pourrie lui est tombée sur le crâne peu avant, soit qu'il cherche un travail ni trop armé et dangereux comme ces mercenaires, ni trop exposé au public comme ces tapageurs m'as-tu-vus. Je me trompe ?"

Pendant que l'homme parlait à voix assez basse, juste suffisamment pour être entendue, plusieurs choses se passèrent dans l'établissement. D'abord, un des mercenaires avait commencé à culbuter une des serveuses, contre son gré visiblement vu qu'elle braillait comme un cochon qu'on égorge. Ensuite, cela avait attiré une petite foule bigarrée de voyeurs et profiteurs, certains laissant leurs mains arracher un morceau de tenue de la pauvre femme, dévoilant un corps visiblement habitué à être meurtri.
L'autre serveuse, pendant ce temps, semblait avoir disparu dans les réserves, comme par instinct de préservation, tandis que le gros tavernier suant, lui, tentait d'appeler au calme, plus concerné par la 'marchandise' que par humanité. "Ne me l’abîmez pas trop ! Sinon, je vais avoir ses parents sur le dos encore une fois !" avait-on pu entendre.
Enfin, les deux compères malsains et étranges semblaient avoir pris la poudre d'escampette après avoir longuement regardé l'inconnu audacieux, comme pour tenter d'en mémoriser l'aspect, le visage et la voix (pour peu qu'ils l'aient entendue).


[hrp] Tout d'abord, un grand "désolée" pour cet énorme retard. Mes doigts vont mieux, ma crise de nuits blanches est plus ou moins passée. Donc je devrais pouvoir reprendre le rythme désormais.
Ensuite, Alistair, je tenais à te faire un compliment et un reproche. Le compliment, c'est que tu as suffisamment d'imagination pour être MJ à l'avenir, quand tu auras les connaissances et la confiance suffisante. Le reproche, c'est que si je t'avais autorisé à prendre tes aises et créer quelques pnj que je réutiliserai, je ne t'offrais pas non plus de refaire la population totale de la taverne. *rit* Bref, la prochaine fois, essaie de rester concentré sur ton personnage, sur ceux que je te donne, à la rigueur ajoutes en un ou deux SANS IMPORTANCE. Par contre, jamais ô grand jamais ne refais le coup de créer un PNJ avec lequel tu vas interagir. Ça, c'est le rôle du MJ. Empiéter dessus pourrait être très mal pris. Dans notre cas, on débute (moi, je reprends mes marques en tant que MJ, entre autres), donc je t'explique.
Voilà ! Sinon, je reste confiante. Tu te débrouilles très bien ! [/hrp]

Alors qu'il était perché sur son arbre, à réfléchir, les sensations désagréables s'étaient amplifiées. Le brouillard collait désormais à sa peau qui frissonnait, l'air semblant perdre en température et gagner en viscosité. Pour une peu, il se serait presque senti "nager" dans la purée de poie et, quand il commença à redescendre, l'impression d'être observé fut au firmament.
Au point même qu'avant qu'il ne touche le sol, armé de sa lance de fortune, un "courant" d'air glacial passa sur lui, comme si quelque chose venait de le frôler. Quelque chose de rapide, qu'il ne put discerner avec ses yeux à temps.

Puis vinrent les bruits. Jusqu'ici, le silence s'était fait aussi pesant que l'atmosphère. Or, désormais qu'Ours était à nouveau au sol et s'apprêtait à courir, des grognements lugubres se firent entendre. Du genre de grognements qui n'appartiennent pas à un animal naturel, les tonalités étant bien trop discordantes et étranges. Le genre de son qui faisait vibrer votre cage thoracique aussi surement que des basses trop fortes.
Et ce son n'était ni très loin, ni amical. Et surtout, il paraissait se rapprocher. Entre deux bruits néfastes, la distance en effet s'était raccourcie.


[hrp] Bien entendu, j'ai dû "jouer" ton personnage, Luciole. Du moins en apparence. Je n'ai fait qu'ajouter en réalité des informations sur ce que tu m'as donnée. Donc surtout, n'imagine pas que je te le pique ou te restreins. J'essaierai au mieux d'éviter ce système mais là, je ne pouvais faire autrement pour le moment.
Si tu as des questions, n'hésite pas. Pour l'instant, je vais te laisser "dans la mêlasse" volontairement (comme je l'ai fait un peu avec Alistair). Mon but étant de vous pousser à réfléchir et à être audacieux. [/hrp]

-- inachevé --

Ethan se détourna de son interlocuteur dès les premiers cris pour observer la scène qui se déroulait à quelques mètres de lui. La situation ne le concernait aucunement, il n'avait pas de raison d'intervenir, et les “agresseurs” étaient nombreux.
“Des soûlards, susurra une Voix dans sa tête, une bande de poivrots lâches et sans envergure.
- Mais ils sont foule ! répondit le jeune homme sur le même ton. Et je ne connais même pas cette serveuse. Crois-moi, ce n'est pas elle qui va nous trouver de l'argent.
- Mais qui te parles d'elle ? La Voix éclata de rire avant de reprendre sur un ton amère. Si ces hommes ont faim de chair fraîche, pourquoi ne pas leur faire connaître le goût du sang ?
- Le risque est grand.
- C'est ce qui donne du sel à la vie !”

L'ex-marchand, qui n'avait suivi que la moitié de l'échange, ne dit rien, se contentant d'observer.

Ethan se débattait, tiraillé entre l'indifférence et cette pensée insistante qui le poussait à intervenir. Il se leva. Il regarda autour de lui, vit les regards blasés, dénués de toute étincelle de vie pour certains, lubriques pour d'autres, et prit sa décision.
D'un mouvement vif il s'élança, prit appui sur une chaise, posa le pied sur le plateau d'une table et bondit.
Il atterrit sur un des piliers de bar qui tentait d'avoir sa part et qui amortit sa chute. Ethan eu à peine le temps de constater que celui-ci ne se relevait pas qu'il se retrouva devant trois autres soûlards dont l'un arborait un couteau suffisamment aiguisé pour être inquiétant.
La Voix émit un gloussement narquois. Ethan attaqua.

D'un coup de pied, il fit voler le couteau qui le menaçait. Un os craqua.
Il sauta, lança son genou vers l'avant, un nez éclata dans un flot de sang. Un homme tomba à terre.
Un upercut dans le plexus solaire d'un autre le débarrassa d'un nouvel ennemi.

Il commençait à se dire qu'il avait une chance quand il sentit une explosion de douleur à l'arrière de son crâne.
Tout devint noir.

Le jeune homme se réveilla brusquement, une douleur lancinante lui transperçait les tempes.
Il était assis par terre, adossé à un mur. A quelques pas de lui, une femme criait au milieu d'un attroupement masculin.
Il voulu se relever mais la taverne se mit à tourner à toute allure.
Ethan sombra une nouvelle fois dans l'inconscience.

TOUT LE MESSAGE EST HRP ET RESUME LES DISCUSSIONS AVEC ALISTAIR. De précieux enseignements sont à retirer.

Dans son message, Alistair faisait preuve de beaucoup d'imagination mais aussi d'un contrôle trop global de la scène. Il avait "les yeux plus gros que le ventre" et s'est lancé dans un passage épique sans me permettre de donner mon avis de MJ. Dans un rp sans MJ, ce genre de message aurait très bien pu passer, vu que chaque joueur se doit de gérer le décor autant que son personnage. Sauf que là, y avait une MJ, moi. Et c'est au MJ de gérer le décor.
Donc de gérer la réaction d'un marchand qui entend un jeune homme se mettre à parler fort sans raison, comme s'il répondait à quelqu'un qui n'existe pas. Donc à gérer l'agencement des meubles pour permettre ou non de bondir "par dessus les tables". De gérer la réaction et l'effet de surprise des violeurs face à l'assaut du personnage d'Alistair. Et bien entendu, c'était à moi de gérer le fait qu'il "ne réussisse pas" et se fasse assommer.

De toutes ces erreurs de débutants et "infractions" sur mes plate-bandes, nous en avons tiré lui et moi de précieux enseignements (enfin, de rappels pour ma part, et je les ai de suite couchés sur papier dans la section généralité, conseils pour les débutants).
Le deuxième message qui va venir montre tous les progrès d'Alistair et les corrections apportées. Et entre nous, je vous conseille de lire l'avant-après pour voir la progression.

Je lui ai accordé le droit de garder sa scène épique de combat, car elle était logique dans le contexte et crédible. Je n'aurais rien trouvé à ajouter moi-même. Le deuxième message comportera donc un combat, mais cette fois avec mon accord de MJ.

Ethan se détourna de son interlocuteur dès les premiers cris pour observer la scène qui se déroulait à quelques mètres de lui. La situation ne le concernait aucunement, il n'avait pas de raison d'intervenir, et les “agresseurs” étaient nombreux.
"Des soûlards" susurra une voix dans sa tête. "une bande de poivrots lâches et sans envergure."
Mel ! Depuis qu'elle avait disparu de sa vie, il ne cessait de l'entendre. Elle le hantait, occupant son esprit et refusant de le laisser en paix.
- Mais ils sont foule ! répondit le jeune homme à voix haute, sans se soucier d'être écouté. Et je ne connais même pas cette serveuse. Crois-moi, ce n'est pas elle qui va nous trouver de l'argent.
- Mais qui te parles d'elle ?
La voix éclata de rire avant de reprendre sur un ton amère.
- Si ces hommes ont faim de chair fraîche, pourquoi ne pas leur faire connaître le goût du sang ? reprit-elle.
- Le risque est grand.
- C'est ce qui donne du sel à la vie !”


Ethan se débattait, tiraillé entre l'indifférence et cette pensée insistante qui le poussait à intervenir. Il se leva. Il regarda autour de lui, vit les regards blasés, dénués de toute étincelle de vie pour certains, lubriques pour d'autres, et prit sa décision.
D'un mouvement vif il s'élança.
Deux tables se trouvaient entre lui et l'altercation. Refusant de se laisser ralentir et par un certain goût du spectacle, il prit appui sur une chaise, posa le pied sur le plateau d'une table et bondit.

Il atterrit sur un des piliers de bar qui tentait d'avoir sa part et qui amortit sa chute.

Ethan espéra que celui-ci ne se relèverait pas, mais n’eut pas le temps de s'en assurer. Alors qu'il se redressait, il se retrouva devant trois autres soûlards dont l'un arborait un couteau suffisamment aiguisé pour être inquiétant.
Mel émit un gloussement narquois. Ethan attaqua.

Visant la main qui tenait le couteau, il lança son pied en un coup latéral afin de faire voler celui-ci.
Profitant de l'élan ainsi acquit, il sauta et projeta son genou vers le nez d'un second adversaire.
Il acheva son mouvement en un coup de la paume en direction du plexus solaire du troisième individu qui le menaçait.
Un seul mouvement, fluide et potentiellement redoutable.

Alors que le jeune homme qui lui avait jusqu'ici parlé aimablement se mettant tout à coup à discuter avec une personne invisible, l'homme d'un âge certain pensa tout d'abord que les propos s'adressaient à lui. Perturbé, il regarda la scène de la pauvre soubrette se faisant violenter, puis le jeune homme à nouveau. Non, décidément, il ne comprenait pas. Du coup, il haussa les épaules et reprit ses occupations précédentes. Surtout que son nez lui disait que ce jeune prétentieux allait surement tenter quelque chose d'irréfléchi. Il tenait à prendre ses distances dès maintenant pour éviter qu'on ne le considère comme une relation d'un fou.

Puis, quand Ethan s'élança, tout se déroula de la façon la plus logique qui soit, au point d'en être implacable. Tout d'abord, les gens furent surpris et ne réagirent pas, le regardant comme si un fantôme venait de sortir d'outretombe pour les hanter. Puis certains commencèrent à s'agiter.
"Baston de taverne !" aurait-on même pu entendre s'il y avait eu un nain suffisamment saoul dans les parages. Au lieu de ça, le combat que venait de déclencher Ethan s'amplifia rapidement.
Et alors qu'il venait de réussir à maîtriser trois malfrats, la moitié de la clientèle décidait déjà de quel camp ils allaient rejoindre. Bien peu furent du côté du jeune homme, considéré perdant d'entrée de jeu. Mais cela n'arrêterait pas les poivreaux avinés désireux de cogner sur un visage à portée.

Tandis qu'Ethan se démenait, le propriétaire des lieux, lui, se lamentait. Et voilà. Encore un abruti qui allait lui causer des dégâts. Maintenant qu'ils étaient lancés, ça allait passer d'une soirée jambes en l'air à une soirée "cassage de table et de bouteilles". Il se précipita donc pour tenter de sauver le maximum de ses possessions avant que tout ne soit utilisé comme armes d'improvisation.
Trop tard pour une bouteille qui vint s'écraser pile à l'arrière du crâne d'Ethan.
Qui avait frappé ? Dur à dire. C'était une joyeuse mêlée générale, au point que le violeur qui tentait de faire son affaire à la donzelle commençait lui-même à avoir du mal à rester concentré.
A défaut d'avoir réussi un sauvetage héroïque, Ethan, lorsqu'il reviendra à lui, pourra au moins se consoler que ses bleus et côtes abîmées ne l'auront pas été en vain.


[hrp] comme tu t'en doutes, Ethan, tu pourras poster la suite comme tu l'avais prévu. Sachant que ton personnage se prend un passage à tabac en prime.

Luciole ? Si tu passes dans le coin, tu pouvais poster, hein. Désolée de t'avoir fait attendre. On reprend tout correctement ? [/hrp]

Ethan commençait à se dire qu'il avait une chance quand il sentit une explosion de douleur à l'arrière de son crâne.
Tout devint noir.

Le jeune homme se réveilla brusquement, une douleur lancinante lui transperçait les tempes. Il était assis par terre, adossé à un mur à l’extérieur de la taverne. A quelques mètres de lui, à l'intérieur, une femme criait au milieu d'un attroupement masculin. Il voulu se relever mais la ruelle se mit à tourner à toute allure. Ethan tomba à genoux et posa les mains au sol pour se retenir de tomber, attendant que petit à petit, le monde cesse de tanguer.

Il se mit debout tout en se soutenant au mur et s'adressa à Mel d'une voix calme mais toutefois teintée d'une légère agressivité :
« T'en as d'autre des idées de m****, comme ça ? »
Outre le bruit de fond de la taverne, seul le silence lui répondit.
Tant mieux, il n'était pas d'humeur à un débat mental.

Il jeta un œil aux alentours et s’aperçut avec satisfaction que l'attention s'était totalement détournée de lui. Il glissa les mains dans ses poches et constata avec une pointe de dépit que les maigres piécettes qu'il avait encore en sa possession quelques minutes auparavant avaient disparues.
Pour ce qu'il lui restait, cela ne changeait pas grand chose mais c'était toujours rageant.

L'envie de laisser cette taverne de malheur derrière lui l'effleurait lorsque son regard se posa, à travers la vitre, sur le propriétaire de la taverne, planqué derrière son comptoir. Une idée lui vint alors à l'esprit. Il entra et longea le mur, profitant de l'agitation et de l'atmosphère enfumée de la pièce pour tenter de se glisser de l'autre coté de la pièce.

Il atteint le comptoir sans encombre et se hissa sur un des tabourets attenant avant d’interpeller le patron :
« Désolé de ne pas avoir été d'une plus grande aide. » dit-il en se frottant le crâne. « J'aurais voulu faire plus pour vous aider mais ils semblerait qu'il étaient trop nombreux pour moi.
Quoi qu'il en soit, vous n'avez pas l'air beaucoup plus heureux que moi, Vous devriez vous servir un verre. »

Tout en disant ces mots, Ethan tendait discrètement la main vers la poche d'un des clients dans l'espoir d'y trouver ne serai-ce que de quoi s'offrir un verre à partager avec le propriétaire.

Les grognements, cette sensation d’être frôlé par une chose glacée et ce maudit brouillard qui lui collait littéralement à la peau… au moins les choses étaient claires, rester immobile n’était absolument pas une option viable. Le chasseur semblait fort, trop fort pour Ours pour l’instant.

Le souci, c’est que courir se révéla ne pas être non plus une bonne solution : la visibilité étant quasiment nulle, Ours trébucha bien vite. Il se releva aussi vite qu’il put et continua de courir, mais moins vite afin de ne pas rencontrer un arbre de trop près. Mais les grognements se rapprochaient encore.

Aussi Ours cessa tout simplement de courir.

Il se tourna vers la direction d’où lui semblait venir les grognements, s’accroupissant légèrement, sa lance de fortune à la main.
Quand il entendu un début de grognement, il ne le laissa pas le temps de continuer.

Il hurla à plein poumons. Un cri qui venait de ses tripes. Ours hurlait, faisant résonner sa force entre les arbres.

"Tu veux me chasser ? Cria-t-il ensuite. Et bien sache que ta proie se défendra ! N’espère pas me dévorer sans combattre !"

Quand on ne pouvait fuir, il fallait se défendre. Et tant pis si cela lui coûtait sa vie. Il avait mérité une telle sentence, autant qu’elle vienne aujourd’hui.

@ Alistair

Quelques regards et rires moqueurs suivirent le jeune homme qui retournait vers l'aubergiste, ce dernier essuyant son front tout en continuant de décompter les pertes du jour : une table avait été brisée en son milieu, ainsi que deux chaises et quatre bouteilles. Peu de choses au final car la bagarre générale avait vite tourné court une fois le principal intéressé et déclencheur mis hors combat. En effet, quel intérêt pour deux camps de se battre si l'un d'eux consistait en une seule personne déjà au tapis ? Bien sûr, quelques personnes s'étaient tout de même tapé dessus, dans la confusion, et aussi "pour le sport". Avant que tout le monde ne réalise qu'au final, ils étaient tous du même bord. Frustrés, ils s'étaient vengés en buvant davantage, l'argent pillé sur le pied tendre servant à payer quelques pintes.
Une journée habituelle, en somme. Même si la table fracassée était tout de même ennuyeux. Perte  non négligeable, d'une part, et ça faisait désordre.

Du coup, alors que le jeune homme lui adressait la parole, il était en train de tenter de récupérer les morceaux de bois ici et là dans le but de commencer à dégager l'endroit. Moins il y aurait d'éclats pouvant servir d'armes dans sa taverne, moins il y aurait de blessés, moins il aura de soucis avec les autorités !

"Ah tu tombes bien, toi ! Tu cherchais un travail, non ? Alors viens donc utiliser tes mains à une tâche utile. Vire moi la table et balance la dans le bois de chauffage, dehors." répondit le gros homme à l'air agacé et fatigué.

"Mais qu'est-ce qui leur prend, à ces jeunes idiots, en ce moment ?" marmonna-t-il ensuite en s'éloignant, retournant vers le comptoir puis sa réserve, où les serveuses s'étaient réfugiées. Quelques secondes plus tard, on entend des éclats de voix, puis les deux femmes sortent de leur cachette pour reprendre leur service, malgré l'air hagard et débrayé de l'une d'elle.
Là encore, un rire ou deux se fait entendre. Néanmoins, les ardeurs semblent s'être momentanément calmées.



[hrp] Comme tu le devines, il t'a capté et t'interrompt avant que tu ne fasses quoi que ce soit de stupide (t'as déjà failli le ruiner une fois, il ne souhaite pas que tu recommences). Tu as tenté de sauver une demoiselle et tu en as pris plein la poire. Tenter de voler un malfrat qui a participé à te mettre une raclée est surement une très mauvaise idée. Tu peux tenter, remarques. Mais ne t'étonne pas de ne pas t'en tirer aussi bien la seconde fois. Ils ne te prendraient pas que quelques piécettes.
Sinon, de MJ à joueur, tu te disperses beaucoup trop. Tu cherches absolument à nouer des contacts et tu y vas franco. Je ne dis pas que c'est mal, car c'est ta façon d'être et ça donne une personnalité à ton avatar. Néanmoins, là, je vais devoir te rappeler que tu es un joueur débutant jouant un PERSONNAGE DEBUTANT. Du coup, si tu tires trop sur la corde avec des actions audacieuses ou douteuses, tu risques de plus en plus de te prendre des retours de bâton douloureux. Ne l'oublie pas. Quand tu auras un personnage rôdé et très puissant, tu sauteras de toit en toit, fracassera des crânes en faisant des voltes par dessus tes ennemis, et tu voleras des bourses sans que les gens s'en rendent compte. Pour le moment, t'en es loin. [/hrp]

@ Luciole

Alors que les grognements, jappements, hurlements du prédateur (ou des ? Les sons s'enchaînaient de façon si étrange qu'on pourrait presque croire à une petite meute le poursuivant) s'étaient approchés et que la sensation étrange, ce courant d'air furtif et glacial avait frappé Ours une seconde fois, toutes ces sensations s'écartèrent, s'atténuèrent au moment où ce dernier prenait sur lui de vouloir se battre.

Pendant un instant, Ours put croire que ses agresseurs avaient disparu, peut-être ayant abandonné la chasse. Puis tout revient d'un coup, mais d'une direction différente. Braillements, moiteur, attaque glacial passant entre les jambes d'Ours, alors même que celui-ci aurait dû pouvoir voir ce qui venait de le frôler.

La grande différence notable avec les fois précédentes, quand ces "choses", ces créatures avaient entamé la chasse, c'est qu'elles ne se contentaient plus que de tourner Ours en bourrique. En effet, la dernière bourrasque avait emporté une partie non négligeable des forces vitales du jeune sauvage.

Et toujours rien de décelable... Odorat, vue... Les deux étaient totalement neutralisés par le brouillard. Restaient plus que le toucher, quand il se faisait cibler par les entités. Et l'ouïe, bien sûr, même si celle-ci était saturée par les sons animaux et prédateurs.
A croire qu'aucun des sens humains ne l'aiderait, cette fois-ci.



[hrp] Donc, Luciole ! Déjà, bon retour ! Ensuite, désolée d'avoir tardé à te répondre.
Si tu as des questions, n'hésite pas. Là, en l'occurrence, ton personnage devrait pouvoir comprendre certaines choses car j'ai donné pas mal de pistes. Tu peux donc faire des suppositions, tenter ce que tu voudras. Sache juste que tu n'arriveras à rien avec ton arme de fortune.
Si tu souhaites deux conseils, j'en ai. N'ouvre le spoiler QUE si tu souhaites une aide pour ton message. Sache que cette aide te gâchera en partie le plaisir de la découverte sur la suite.

indices:

[/hrp]

Ethan soupira et interrompit son geste, il n'était décidément pas en forme aujourd'hui ! Il observa le patron pendant quelques instants sans bouger puis se laissa glisser de son tabouret avec lassitude. Il s'approcha des morceaux de bois éparpillés sur le sol, en prit un, puis un deuxième, et enchaîna jusqu'à avoir les bras chargés. Il se dirigea ensuite vers le bois de chauffage à pas lents pour y déposer son chargement avant de revenir au même rythme.

Alors qu'il recommençait son petit manège, ses gestes se firent plus précis, plus fluide. Cette tâche, aussi répétitive et lassante puisse-t-elle se montrer, lui vidait la tête et il en avait bien besoin. Il continua ainsi jusqu'à ce qu'il ne reste plus un copeau de bois sur le sol et retourna s'asseoir sur son tabouret.

C'est ce moment que choisit Mel pour réapparaître et s'exprimer d'une voix railleuse.
« Depuis quand tu joues les larbins, d'un tavernier minable ? »
Le jeune homme choisit d'ignorer la remarque et jeta un œil autour de lui en évitant de croiser le regard de quiconque. Mis à part la pauvre table qui n'avait pas survécu à l'altercation, rien ne laissait paraître qu'il s'était passé quoi que ce soit quelques minutes auparavant. Pourtant le jeune homme n'était pas dupe, il avait perdu les maigres chances qu'il aurait pu avoir de trouver un travail ce soir.

L'idée le tentait de sortir pour aller voir ailleurs, tenter sa chance en un endroit plus favorable mais il avait peu de chance de trouver quoi que ce soit d'autre maintenant et la maigre chaleur de la taverne était toujours plus réconfortante que la morsure froide du vent. Même malgré l'atmosphère irrespirable. Ethan se contenta donc de rester là, attendant peut-être que le patron sorte de la réserve afin qu'il puisse de nouveau se rendre utile, mais incapable de prendre la moindre décision par lui-même.

Heureusement pour lui, le tavernier, s'il n'était pas finaud ni particulièrement aimable, n'était pas pour autant stupide. Et lorsqu'il eut fini de renvoyer ses serveuses à leur service, il sortit à nouveau de la réserve avec une bouteille emplie d'un liquide peu amène, qu'il ouvrit en se campant près du jeune homme.

"T'es nouveau, par ici, non ?" commença-t-il alors qu'il sortait un verre de sous son comptoir et le posait ostensiblement devant son interlocuteur.
Son intention était aisée à deviner. Il allait lui servir une boisson. Douteuse, peut-être, mais à l'allure qu'il arborait, il semblait plus enclin à vouloir le réconforter en lui donnant un remontant qu'à vouloir le faire rouler sous la table ou, pire, finir six pieds sous terre.


[hrp] Reprise du rp, donc ! On s'était mal compris, mais Alistair est toujours de la partie ! Donc je reprends du service !
Pour toi, Alistair, aucune consigne particulière en l'état. Je te sors un "deus ex machina" assez gentillet. Comprendre que j'infléchis le comportement du tavernier pour "te récupérer". Ca reste logique, heureusement, et c'était pas loin de ce que j'avais en tête à l'origine (je ne m'attendais juste pas que tu te fasses tabasser d'entrée de jeu ) [/hrp]

Ethan se saisi du verre et le fit tourner entre ses doigts. Il jeta un oeil au tavernier et s'exprima d'une voix lasse.
“Merci mais, vous savez que je n'ai pas de quoi vous le payer, hein ?”
D'un geste il le saisit et le vida d'un trait, s'interrogeant sur la soudaine gentillesse de l'aubergiste, avant de reprendre avec un air fatigué.
“Ouaip, je recherche de quoi regarnir un peu ma bourse, les temps sont durs, vous le savez aussi bien que moi, non ?”

Ethan retourna son verre vide sur le comptoir et lacha un demi-sourire au tavernier. Il sentait en lui la chaleur du breuvage le réchauffer, quand bien même il était de mauvaise qualité, le jeune homme l'appréciait et en était reconnaissant à son bienfaiteur.
Même s'il savait devoir repartir bientôt s'il souhaitait se dégotter un bout de toit sous lequel passer la nuit, le rodeur ne se résolvait pas à descendre de ce tabouret. Même si l'atmosphère frollait l'irrespirable, au moins il faisait chaud, une chaleur moite mais de la chaleur tout de même.
Posant son menton dans sa main, un coude sur le comptoir, il regarda l'homme qui lui faisait face en attendant une éventulle réponse de celui-ci.

"Les temps sont durs, les temps sont durs... Je ne sais pas trop. L'établissement n'a jamais mieux marché en réalité. La clientèle est fidèle, n'évolue que peu. Difficile de dire si c'est pire ou mieux qu'avant"

L'aubergiste remplit un second verre, qu'il vida pour lui-même cette fois-ci.

"Eurk... C'est franchement pas ma meilleure cuvée. Mais ça réchauffe et ça sert d'anesthésiant ! Vu ce qu'ils t'ont mis, ça devrait te faire du bien" continua-t-il avant de récupérer les deux verres et de commencer à les nettoyer.

"Ne te fais pas d'illusion. J'apprécie pas les petits malins dans ton genre. T'as failli me ruiner en faisant une bêtise. Ici, faut vite se mettre au parfum. Y a pas de place pour l'héroïsme. De plus... Elles n'en ont pas l'air comme ça, ces filles, mais elles sont habituées."

Il afficha un air un peu triste en regardant les deux serveuses continuer leur service. Il prit la bouteille et la reposa un peu violemment sur le comptoir pour marquer sa phrase.

"Ton intention était bonne. Mais tu ne sais pas tout. Ici, vaut mieux se faire violer ou déposséder d'un peu d'or que de résister. Sans quoi, c'est au mieux la mort qui t'attend. Et l'honneur, tout comme l'argent, ça ne mérite pas de perdre une vie. Je ne t'apprends rien, là, pas vrai ?
Enfin ! Quand tu auras récupéré tes esprits, tu iras voir le gros Marcus. Il est assis au fond, là bas."

Il désigna d'un mouvement de menton une personne aisée à repérée. Un homme assez imposant, en effet, entre deux âges, à l'air de fouine fatiguée.

"Chuis sûre qu'il aura quelque chose pour toi et tes... Talents. Même si, entre nous, j'ai du mal à comprendre comment un chapardeur peut s'émouvoir du sort d'une prostituée serveuse..."

Et tout en finissant ses paroles, il repartait déjà dans la réserve, une de ses employées y était retournée, surement pour préparer une commande. Après tout, certains dînaient encore tardivement.

Le rôdeur acquiesça aux mots du patron. Il était vrai que l'alcool, bien que de qualité plus que médiocre, lui faisait oublier ses blessures. Regardant celui-ci essuyer ses verres, il afficha un léger sourire narquois en entendant parler d’héroïsme. S'il savait ! A la réflexion, s'il savait, le patron le balancerait à coup sûr dehors à grands coups de pieds au … Il frissonna à l'idée d'errer seul dans le froid et le ventre vide. Il se massa la tête, encore heureux que sa compagne ai décidé de la boucler pour l'instant.

Quant au filles, il avait beau ne pas se sentir particulièrement concerné, l'idée de les voir ainsi désespérées et privées de toute volonté lui déplaisait profondément. Liberté et indépendance, deux mots dont la signification était aussi brumeuse que l’atmosphère dans cette taverne mais qui revêtaient à ses yeux une signification particulière. A tel point, d'ailleurs, qu'il se demandait parfois si agir pour défendre l'indépendance d'autrui ne revenait pas à les priver de la liberté de se défendre eux-même. Et peut-être avaient-ils eux-même fait le choix de sacrifier cette même liberté au nom d'un plus grand idéal.
Ethan soupira, lassé d'un débat interne qui le fatiguait depuis trop longtemps maintenant et sur lequel il ne souhaitait pas revenir pour le moment. Quant à parler de plus grand idéal, il avait beau être optimiste, ça semblait quand même légèrement exagéré dans cette taverne sordide.

Le jeune homme regrettait d'avoir dû venir se planter dans un tel endroit, lieu malsain de débauche et de violence, comme si le lieu lui même était malade et risquait de le contaminer comme une mauvaise infection.
Ethan détourna la tête pour jeter un œil à l'homme que lui indiquait le tavernier. Il ressemblait à n'importe quel autre des occupants de la taverne. Il était même tellement ordinaire, avec son air fatigué qu'Ethan ne l'avait même pas remarqué avant cela. Il s'approcha en slalomant entre les tables, s’arrêtât devant celle de l'inconnu et se pencha vers lui, appuyé, les poings sur la table.

« Bien le bonjour, cher ami, j'ai ouïe dire que vous pourriez être intéressé par mes talents. On m'a bien renseigné ? »

L'homme mûr entre deux âges et remplissant plus que généreusement sa chaise releva la tête d'une choppe qu'il semblait contempler depuis bien longtemps, déjà. Pour cause, elle était vide et ne restait qu'un fond dans lequel miroitait son reflet.

L'air dépité et nonchalant, "Marcus" s'avachit contre le dossier de sa chaise afin d'observer son interlocuteur.

"Possible..." commença-t-il. "J'ai la bouche pâteuse, pour l'instant." ajouta-t-il, indiquant sa chope vide.
"Et pendant que tu y seras, mon garçon, tu me raconteras qui t'a renseigné et ce qu'on t'a dit, aussi."

Le ton de sa voix était porteur de sous-entendus, son air, goguenard.


[hrp] Tout d'abord, désolée pour ma trop longue absence. J'ai bien des excuses, mais je vais t'épargner et juste dire que je suis de retour et que j'espère que ça durera suffisamment pour te faire avancer une bonne foi pour toute.
En l'état, je n'ai pas beaucoup avancé et je te conseille des petits posts rapides le temps que je te présente le dit Marcus. Car c'est un personnage-clef de l'aventure que je vous avais préparée. Vala vala. [/hrp]