Ethan -leave me alone-

Nom : Ethan

Sexe : Masculin

Âge : 24

Race : Humain

Description physique :
Mince, finement musclé, 1m85, cheveux blancs.
Un masque de tissus et de cuir lui recouvre le bas du visage jusque sous les yeux.

Ethan est pourvu d'un physique fin mais pas exceptionnel.
Il ne possède aucune réelle marque distinctive.
Il a la carrure d'un homme qui a l'habitude de faire de l'exercice physique sans être musclé pour autant.

A dire vrai, Ethan joue de son physique banal pour se faire discret et se fondre dans les foules.


Équipement :

Ethan se balade la plupart du temps avec un sac qui lui permet de ranger la nourriture ou les maigres fournitures qu'il peut se procurer.
Il est vêtu d'une tenue de cuir qui lui assurent une protection toute relative tout en n'entravant pas sa liberté de mouvement.
Il n'affiche ouvertement aucun autre équipement.

Description mentale et comportementale :

Ethan est doté d'un caractère très discret. Il parle peu et aime à se fondre dans la foule pour disparaître.
Par habitude, il aime disparaître et réapparaître quand le temps s'en fait sentir.
Ethan est un être indépendant, qui se veux libre et sans attache.
Se fichant des notions de bien et de mal, il agit uniquement dans son propre intérêt. On l'a déjà vu aider une personne sans rien en retirer comme en laisser une autre en mauvaise posture alors qu'il aurait pu y gagner.
En somme, Ethan est imprévisible.

Background (ou plutôt ce qui en a été dévoilé) :

Ethan est un errant.
Abandonné par ses parents dans sa jeunesse, il a vécu toute son enfance dans les rues d'une petite ville du continent.
Employé par différents gangs de rue, il a rapidement appris à ne compter que sur lui même et, à 15 ans, a quitté sa ville natale pour prendre la route.
Depuis, il voyage de villes en villes, travaillant quand l'envie lui prend, volant le reste du temps.

La jeune fille grimpa en vitesse les quelques marches qui restaient pour accéder au toit, laissant ainsi derrière elle les échos de la fête en train de se dérouler dans la pièce qu'elle venait de quitter. Alors qu'elle atteignait le sommet de l'escalier, elle put enfin trouver ce qu'elle cherchait, ou qui elle cherchait, plutôt.
L’escalier qu'elle venait de monter débouchait sur un toit en terrasse au milieu duquel était planté un vieux préau de toile qui semblait aussi vieux que le bâtiment. Sur les côtés, un muret servait de garde-fou le long du vide. Et posée sur ce muret, une ombre à peine visible dans la nuit se tenait là.

Elle s'approcha doucement et reconnu bien vite, en guise d'ombre, le jeune homme qu'elle était venu chercher. Celui-ci était assis, les jambes dans le vide et la tête dans les nuages. Plutôt dans les étoiles en l’occurrence puisqu'il regardait celles-ci d'un air absent.

Sans dire un mot, non seulement pour ne pas déranger son ami mais aussi parce qu'elle n'était pas rassurée du fait de la présence du précipice, elle vint s'asseoir tout près de lui en prenant toutefois grand soin de garder l'intégralité de ses membres du bon côté du muret.
N'osant briser le silence quasi religieux qui régnait ici, elle se contenta de regarder l'homme qui se tenait là. Il était plutôt grand, les cheveux d'une blancheur de neige pour des yeux gris. Mais ce n'étais pas pour son physique qu'elle le côtoyait. S'ils étaient amis depuis des années, c'étaient parce qu'ils avaient besoin l'un de l'autre, ils se complétaient.

En effet, alors qu'elle-même avait un caractère calme et posé, réfléchi, lui était impulsif et spontané. Il lui apportait le dynamisme et l’énergie dont il avait besoin quand elle l'incitait à se poser pour penser à la suite des événements. Elle repensait à leur rencontre lorsqu'il prit la parole alors même que la jeune fille commençait à croire que son compagnon ne s'était pas aperçût de son arrivée.

« Le ciel est magnifique ce soir ! ».

Ne sachant que répondre, elle se contenta d’acquiescer en silence. Silence qui sembla s’éterniser à l’infini lorsqu’il reprit la parole. Il prononça quelques mots tout en désignant le sol. N’importe quel observateur de la scène aurait compris qu’il parlait là de la bande de monte-en-l’air qui s’amusait sous leurs pieds. Cependant, alors que le jeune homme continuait de parler, l’attitude de sa compagne changea du tout au tout. D’abord ouverte et souriante, elle s’était soudain refermée et s’éloignait peu à peu de lui. Tant et si bien qu’elle finit presque par s’enfuir par les escaliers.

Sitôt sortie, elle se fondit dans l’obscurité et se dirigea vers la paroi d’un immeuble attenant à celui qu’elle venait de quitter, tout en veillant à ne pas être vue. Toutes ses pensées étaient dirigées vers ses mouvements, jamais elle ne s’était autant concentré pour mette un pied devant l’autre, mais elle aurait tout enduré plutôt que réfléchir à ce qui venait de se passer.
Arrivé au pied du mur, elle glissa ses doigts dans un trou de crépi qui s’effritait, puis un pied sur une pierre qui dépassait légèrement. Geste après geste, elle se hissa le long de la paroi. L’escalade n’était pas son fort mais ce soir, elle était prête à tout pour parvenir à son but, quand bien même elle ignorait quel était-il.
Arrivée en haut elle constata rapidement qu’elle avait une vue plongeante sur le toit de l’immeuble voisin et sur la silhouette solitaire qui se tenait assise sur le parapet de celui-ci.

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